Aujourd’hui, plusieurs bilans peuvent être réalisés dans les biens immobiliers pour évaluer leur consommation d’énergie et leurs besoins de travaux. Il y a le DPE, obligatoire avant des mises en vente et location, mais qui peut aussi être demandé de manière volontaire. Et puis il y a l’audit énergétique, qui se décline sous deux formes avec l’audit incitatif d’une part, et l’audit réglementaire d’autre part.
Alors que le premier concerne tous les propriétaires désireux d’être bien conseillés avant une rénovation énergétique, l’audit réglementaire concerne uniquement les vendeurs de logements individuels dont la performance énergétique est médiocre. Les vendeurs de biens classés F et G au DPE sont par exemple obligés de demander un audit énergétique depuis avril 2023, afin de renseigner les acheteurs sur les travaux à prévoir. À partir de janvier 2034, un rapport d’audit réglementaire devra être communiqué par toute personne désirant vendre un logement individuel noté entre D et G.
Les auditeurs sont des techniciens spécialisés et polyvalents à la fois, capables de déterminer les solutions les plus performantes pour augmenter la valeur verte des biens et d’estimer le coût des travaux qu’ils recommandent. Comme un accompagnateur à la rénovation énergétique, le diagnostiqueur chargé de l’audit peut également informer sur les aides disponibles pour réaliser des travaux à prix réduit. Après un audit réglementaire ou incitatif, la mise en place d’un projet de rénovation devient un jeu d’enfant !